GR 20

Du gite on monte par la route et au premier bar il faut prendre à gauche. On continue à monter sur la route en lacets et dans un virage on arrive au départ du sentier indiqué par un panneau "Radicali GR 20". C'est assez boisé puis ça monte raide dans la garigue haute jusqu'au Bocca d'Usciolu.

Une légère descente puis c'est quasi à niveau pendant un moment, dans la garigue basse ensuite, par un chemin de terre et de pierres qui suit les circonvolutions de la colline. On arrive alors à de petites aiguilles rocheuses qu'on laisse sur la gauche et après le chemin descend dans les résineux. C'est ensuite une belle descente assez casse gueule au milieu de gros rochers. On atteint le premier ruisseau où se trouve une zone de bivouac. La montée reprend un peu raide au début mais s'adoucie rapidement pour finir à plat. Le chemin en terre est facile et il se transforme peu à peu en chemin muletier qui entre dans une nouvelle forêt de résineux.

Assez rapidement le chemin descend pour traverser un petit ruisseau presque à sec. Ensuite c'est une montée tranquille jusqu'à une sorte de col à gauche qui offre un beau point de vue sur le Sud. Il faut prendre à droite en direction d'une belle aiguille rocheuse.

Le chemin est d'abord à niveau puis c'est une montée raide au milieu de belles pierres. Le chemin débouche sur les ruines de Cappedu où est indiquée une source. Le sentier continue à grimper dans la forêt puis débouche sur de grosses roches plates de granit qu'il faut monter en varappe facile.

Le sentier repart en légère montée pour traverser à nouveau la forêt. Ensuite c'est encore une partie à niveau puis ça remonte. A un moment il faut quitter ce qui semblait être la suite du chemin pour grimper sur la droite et rejoindre les marques de GR qui se trouvent à une quinzaine de mètres plus haut. Le chemin n'est pas vraiment marqué le temps de faire la petite grimpette. Ca débouche à plat puis ça redescend légèrement pour remonter jusqu'à Bocca di u Sordu puis changer de versant.

De là, c'est une descente très raide avec de grosses roches qui ne permettent pas de prendre un rythme. Ca fini par moins descendre et le chemin contourne par la droite et en montagnes russes un massif forestier et la Punta di Monte Sordu. On passe progressivement d'une direction plein Nord à une direction Sud-Ouest en débouchant dans la garigue haute avec quelques pins. De là on traverse quasiment à plat la forêt en contre bas du refuge d'I Paliri. La dernière demi-heure se termine par une petite grimpette d'une centaine de mètres.

Le refuge a bien changé depuis le départ d'Ange l'ancien gardien. L'accueil est toujours très sympa mais il n'y a plus d'eau dans le refuge, il faut aller la chercher un peu plus bas à 5 mn en descendant vers la douche.

Pour le départ on traverse la forêt pendant 20 mn par un chemin quasiment à niveau. Ensuite c'est une montée raide en lacets courts avec de grosses marches.

On arrive ensuite à Foce Finosa. De là c'est 30 mn de descente tranquille dans la forêt pour rejoindre une piste forestière. De là il faut prendre à gauche et 100 mères plus loin on passe le radier puis encore 200 mètres plus loin on quitte la piste pour une sente qui grimpe assez raide dans la forêt de pins et au milieu des fougères. On rejoint la piste forestière qui descend ensuite légèrement. La piste passe rapidement à niveau, et juste avant l'arrivée à Bavella il y a une belle source aménagée. De Bavella il faut suivre la route qui monte et en moins de 10 mn on se retrouve au col.

Il faut alors s'engager à droite dans la forêt et trouver le croisement de la variante alpine avec le chemin classique marqué par un panneau en bois. Les premières marques jaunes sont un peu délicates à trouver. La montée est très raide et rocailleuse. Encore impossible de prendre un rythme. Il faut tourner, contourner et souvent s'aider des mains.

On atteint ensuite un premier col d'où on voit la traversée qu'il faut effectuer pour rejoindre le Bocca di Pargulu. Il faut s'aider de plus en plus des mains. Les descentes sont assez casse gueule. La première descente en terre est raide et se termine par un passage délicat de quelques mètres avec une chaine.

Dans la montée vers Bocca di Pargulu il faut encore poser les mains à certains endroits. Petit à petit le paysage s'ouvre et il faut monter de hautes marches en pierre sur un chemin en lacets. La dernière partie débouche sur un chemin de petites pierres qui mène doucement au col.

Le sentier part d'abord à niveau puis descend en alternant passages terreux et marches de rochers. On quitte rapidement la garigue basse pour passer au milieu de résineux épars puis vraiment dans la forêt. Maintenant ça descend bien. On fini par rejoindre l'intersection qui rejoint le chemin classique et où se trouve un ruisseau. Ensuite ça monte un peu puis c'est les montagnes russes avec quelques passages de petits torrents. Le chemin est facile, la plupart du temps à niveau et en terre. Ensuite ça descend un peu au milieu des pins par un chemin en terre sur lequel les racines sont apparentes. C'est ensuite de nouveau à niveau avec d'autres petits torrents puis ça ondule un peu. L'arrivée au plus bas de la vallée se fait par une petite descente. La rivière coule bien et il y a de belles vasques.

On traverse la rivière où on peut se baigner dans des vasques. Ensuite c'est une montée un peu longue jusqu'au refuge dans un chemin raide de terre avec quelques rochers.

Dès le départ du refuge c'est une longue et raide montée jusqu'au col d'Alcudina. Le chemin est facile au début puis il y a de grosses marches et ensuite de gros rochers plats à monter en petite varappe, rien de bien difficile mais il faut faire attention jusqu'au col. On termine par une traversée quasiment à niveau.

On voit le nouveau balisage GR qui descend direct et l'ancien recouvert de peinture grise qui part sur la crête à droite en direction du Monte Incudine puis qui a été rebalisé en variante (double trait jaune). Au loin on distingue bien le parcours de la journée avec la fameuse crête qui permet d'arriver à Usciolu. Ce détournement du balisage d'origine avait déclenché une grosse polémique en 2011 et j'avais moi même écrit un post sur le site de Voyage Forum. Quelques mois après la FFRP avait décidé de rebaliser le sentier historique en variante et j'avais même reçu un message de leur part.

Le chemin de la crête est bien apparent au début mais dès qu'on arrive aux gros blocs de rocher il faut bien ouvrir l'œil jusqu'à Monte Incudine. Il y a quelques passages de mains. Ensuite c'est une descente très facile par un chemin de terre au milieu d'un pâturage avec quelques grosses pierres éparses.

Le chemin continue à descendre tranquillement. On atteint le col de Luana ù il faut bifurquer à 90° du Nord à l'Ouest. C'est toujours un chemin de terre dans une pente très douce.

Le sentier file en direction d'un bosquet où coule un semblant de ruisseau, la source n'est pas loin. On arrive rapidement aux ruines de la bergerie I Pedinielli. Il y a un bivouac indiqué. La descente continue toujours dans un chemin en terre au milieu du bush bas. La descente s'accentue à l'entrée de la forêt de feuillus. Dans le bas de la pente se trouve le ruisseau de Cavallareccia qui coule bien.

En 5 mn on rejoint la passerelle qui traverse le ruisseau et tombe sur la piste caillouteuse. De là il faut partir à droite et retrouver dans l'herbe à droite les anciennes marques de GR et le nouveau balisage en variante ; on peut aussi suivre la piste. Le chemin rejoint la piste un peu plus haut en coupant. La piste monte légèrement, virage à gauche et une centaine de mètres plus loin il y a les pancartes qui indiquent les bergeries. Pour suivre l'ancien GR il faut partir à droite et retrouver le chemin dans le petit bush. On retrouve facilement le chemin qui descend vers un ruisseau et quelques pozzines.

Ensuite c'est la longue traversée vers le Bocca di l'Agnone par un chemin de terre en légère montée au milieu de petits massifs de plantes et de fougères.

Cette longue traversée mais facile se termine par un petit raidillon qui permet d'atteindre les premiers arbres de la forêt. De là c'est un parcours boisé par une piste forestière qui monte et descend lentement jusqu'à atteindre le bas de la pente qui mène à la crête. On passe par la source qui est indiquée par un petit panneau en bois, il faut monter un peu dans le pierrier. C'est ensuite une petite grimpette dans les sous-bois pour atteindre le début de la crête. Cette crête est exténuante car elle monte, descend, passe d'un versant à l'autre, avec des passages où il faut s'aider des mains. Avec un sac de 15 kg c'est un vrai plaisir. Le plus dur c'est juste au changement de versant dans des sortes d'entonnoir où le vent est amplifié.

Au bout de 2 heures environ on termine par une descente pour rejoindre le refuge. Le service du diner est particulier : il faut aller chercher son assiette à la boutique puis venir manger sur les tables autour du refuge en prenant garde à ne pas faire tomber sa pitance.

Pendant les 20 premières minutes c'est une montée facile par un chemin en terre sur une large crête. Après un replat on atteint les premières parties rocheuses. Quasiment aucun passage difficile et pas besoin d'utiliser les mains.

De la dernière pointe rocheuse c'est une descente raide par un chemin de hautes marches en pierres au milieu d'une végétation haute. La descente se fait coté Nord puis bascule coté Sud au bout d'une quinzaine de minutes. La descente se poursuit par un chemin facile et dégagé. On arrive à un léger replat avec de magnifiques arbres centenaires. De nouveau une petite descente raide mais facile. C'est ensuite un long replat qui contourne par la droite le massif qu'on vient de descendre et on débouche sur le col de Laparo.

De là c'est un chemin très facile qui monte en pente douce sur une nouvelle crête puis qui descend au col de Rapari avec une belle vue.

Une première pointe à grimper et le chemin descend alors pour serpenter entre les aiguilles rocheuses. Pendant 40 mn le chemin contourne cette succession d'aiguilles rocheuses en montant puis descendant à chaque fois. Il y a quelques passages où il faut encore s'aider des mains et un passage sur de gros rochers. Le chemin fait ainsi des sortes de chainettes qui relient deux pointes successives.

Après les aiguilles on atteint un replat herbeux par un sentier en légère montée. On traverse ensuite cette partie facile qui contourne par la droite la dernière pointe rocheuse. Du dernier col herbeux on aperçoit le refuge de Prati sur une pente herbeuse droit devant.

De là on a l'impression qu'il va falloir encore traverser un bout de crête à gauche mais en fait le chemin descend sur son devant pour remonter sur la fin. Il faut encore s'aider des mains. Ensuite il y a une petite traversée quasiment à niveau sur les rochers puis une remontée raide.

Il y a alors un léger replat puis c'est la dernière descente vers le refuge de Prati. C'est raide dans un chemin en terre et avec des cailloux. On atteint enfin la partie herbeuse et un chemin dans une sorte d'ornière file tout droit vers le refuge.

Il reste un petit bout de crête herbeuse avec un chemin qui monte dans une pente très douce. En une quinzaine de minutes on atteint le bout de la crête et il faut bifurquer à l'ouest et s'engager dans la descente.

On descend rapidement en direction des premiers bosquets. C'est un chemin facile en terre avec quelques gros cailloux. Le chemin continue à descendre doucement jusqu'à la forêt puis c'est un long chemin à niveau avec quelques petites descentes.

Le chemin débouche sur une clairière puis entre de nouveau dans la forêt de pins et continue à descendre tranquillement. On arrive ensuite à une piste forestière qui en croise une autre 10 mn plus tard. Après une longue descente dans la forêt on fini par atteindre le col de Verde. La piste forestière continue en passant juste devant la terrasse de la buvette. Elle continue à niveau pendant un moment puis monte par paliers avec quelques raidillons. Il faut bien ouvrir l'œil pour repérer le balisage qui est parfois caché par la végétation. en plus il y a de nombreuses pistes secondaires qui vont dans le même sens que la piste à suivre. On atteint une sorte de petite arête dans la forêt. De là un sentier court le long de cette petite arête.

Après 5 mn de cette petite arête c'est un long sentier à niveau dans la forêt avec de temps en temps quelques petites montées. On arrive alors à une passerelle. De là c'est un petit raidillon puis une longue montée en lacets toujours dans la forêt. A un moment, à l'entrée d'une petite clairière les marques traversent un petit torrent et sont difficiles à retrouver.

Ensuite le chemin repart dans la forêt et il finit par déboucher sur une vaste partie dégagée. A un moment on trouve le chemin par la variante du Monte Renoso.

On entre de nouveau dans la forêt en obliquant de plus en plus à gauche. C'est ensuite une très longue traversée de la forêt à niveau avec quelques petites descentes de temps en temps. On passe par plusieurs petits ruisseaux, quelques fois avec de petites vasques.

Au bout d'un moment on atteint la route. Il faut la suivre une cinquantaine de mètres et après le pont il y a un raidillon le long du torrent. En 30 mn on est en haut et ensuite c'est une traversée au milieu de gros arbres dont il faut enjamber les racines. Le chemin fait les montagnes russes.

Encore quelques montées et descentes, passages dans les rochers avec les mains et c'est la dernière pente vers le Gite de Capanelle sur la route.

Au départ du refuge c'est une petite traversée sur un chemin rocailleux qui rejoint la route en 15 mn. Ensuite c'est un sentier forestier en descente, de la terre, des racines et pas mal de branches mortes qui sont tombées avec le vent. On arrive alors aux bergeries de Scarpaceghje. De là le sentier remonte en pente douche.

Ensuite c'est de nouveau un très long chemin à niveau, en terre avec quelques passages rocailleux, en particulier là où coulent les petits ruisseaux. On est toujours dans la forêt. On arrive à un large replat herbeux d'où sont indiquées les bergeries de Ghisoni.

De là le chemin fait une épingle à cheveux. Le chemin continue à niveau vers le Nord Ouest et en face on distingue la montée au col de Palmente. Après une traversée à niveau on arrive aux bergeries d'Alzeta. La montée au col de Palmente est tranquille et rapide.

La descente du col se fait dans de larges lacets dans une végétation basse. Ensuite on atteint la forêt. A partir de là c'est une longue descente dans une forêt de hauts pins très dense. Le chemin est très facile. Je passe pas loin du col de Vizzavona qui est un peu à l'écart du GR. On passe par quelques pistes forestières puis on atteint la route. A partir de là c'est la gare qui est indiquée. On traverse la route et c'est une dernière descente qui nous mène à l'entrée de Vizzavona.

On commence par une légère montée sur une piste caillouteuse dans la forêt. Ensuite c'est un sentier toujours dans la forêt avec quelques ressauts de rochers. On arrive à la Cascade des anglais en 1h environ. On passe après par de larges plaques rocheuses jusqu'à la passerelle au dessus d'une large et profonde vasque.

Ensuite c'est un sentier avec quelques passages raides dans les arbustes puis c'est de plus en plus raide et rocailleux. Il y a plusieurs passages avec les mains. Pour finir cette longue montée on traverse vers la gauche pour rejoindre le col.

Sur l'autre versant la descente est raide avec des cailloux au milieu de la végétation basse. On atteint un replat terreux puis c'est de nouveau la descente dans les cailloux jusqu'au dessus du refuge. On termine par une dernière descente d'une centaine de mètres. Le refuge se trouve sur un marge espace herbeux en très légère pente.

De la zone de camping du refuge il faut directement filer à droite et entamer la longue descente. Le chemin est assez facile et on se retrouve rapidement sous les arbres. On finit par rejoindre une passerelle.

Ensuite c'est une longue montée, d'abord dans la forêt puis le long de la rivière où on peut se baigner dans des vasques. Le sentier se raidit un peu sur la fin avant d'atteindre le refuge.

On grimpe les 80 m au dessus du refuge pour rejoindre le replat herbeux par lequel on arrive de l'étape précédente. Ensuite c'est une petite descente dans l'herbe et de là la longue montée sur la crête herbeuse. Pas besoin de mettre les mains pour une fois. On monte comme cela jusqu'au haut d'une crête.

De la crête c'est une petite descente dans les rochers puis une traversée d'une demi-heure pour rejoindre un petit col. Puis il faut grimper un éperon rocheux très raide surtout sur la première moitié. On continu toujours sur la crête et dans les rochers et avec les mains. Il y a plusieurs passages successifs de petites montées et descentes. On rejoint alors de nouveau un petit col. Ensuite c'est une traversée par la droite toujours dans les rochers et le radada. Trois quarts d'heure plus tard c'est le refuge.

Sans aucun doute la plus belle étape du GR 20. C'est d'abord une montée d'une demi-heure sans mettre les mains pour rejoindre la crête. Ensuite on traverse une grosse demi-heure pour rejoindre le col de la Muzzella où il faut mettre les mains dans les dernières 10 minutes.

Du col c'est une longue traversée en collier souvent avec les mains pour rejoindre le col de Soglia. Pendant toute la traversée c'est une superbe vue sur la barre rocheuse de Lombardu et les lacs de Rinoso, Melo puis Capitello.

Du col on passe un éperon rocheux un peu délicat par endroit. On en sort par une chaine de quelques mètres. Ensuite c'est quasiment que des roches plates d'un gros pierrier jusqu'à la brèche de Capitello.

On descend d'abord facilement dans les rochers jusqu'à un replat. Puis c'est de nouveau une descente en passant par une source pour rejoindre un replat herbeux. Ça continue de descendre tranquillement jusqu'aux Pozzines. Un dernier raidillon à descendre, la traversée du ruisseau et c'est le refuge.

Du refuge c'est d'abord une petite descente pour rejoindre un replat herbeux puis quelques dizaines de mètres à monter pour rejoindre les bergeries de Vaccaghia. Ensuite c'est un long chemin terreux en pente montante très douce. En vue des bergeries on peut couper un peu dans l'herbe pour virer vers la gauche et passer le long du lac de Nino entouré de pozzines.

A l'extrémité du lac ça monte un peu plus raide jusqu'au col Bocca Reta. On passe sur un chemin muletier pour traverser la crête rocheuse Serre San Tomaghiu. On descend ensuite jusqu'à un col où se trouve le fameux arbre tout penché qu'on voit sur de nombreuses photos. On descend alors sur la droite pour rejoindre la forêt. Le sentier descend doucement en lacets pour rejoindre le col Bocca San Pedru avec une grosse fontaine en pierres. Ça continue à descendre doucement dans la forêt. On retrouve le même type de chemin qu'après Capannelle : sentier quasiment à niveau dans la forêt. Il se termine par une petite montée pour rejoindre Castel Di Vergio.

On repart en remontant un peu la route et dans un virage on retrouve un sentier qui part dans la forêt et nous fait rejoindre les bergeries Radule en une heure. Ensuite on rejoint rapidement l'intersection pour la cascade qu'on laisse à droite pour prendre un chemin muletier qui grimpe un peu raide pendant une grosse demi-heure. On bifurque ensuite à droite et la pente s'adoucie le long du torrent et des vasques. Il faut un moment pour atteindre le fond du cirque en bas du refuge.

On peut couper tout droit mais c'est très raide. Le sentier pierreux grimpe alors raide sur la gauche pour monter sur les crêtes herbeuses. On traverse en légère montée puis on fini à niveau jusqu'au refuge.

C'est d'abord une légère montée pour rejoindre le col Bocca di Foggiale puis une longue descente alternant rochers, pierriers et sentiers caillouteux assez glissants. Ensuite c'est une traversée en forêt éparse avec un sentier qui alterne montées et descentes. On arrive aux bergeries de Vallone en 3 heures environ. On termine par 3/4 d'heure de montée facile jusqu'au refuge.

C'est d'abord une montée par un sentier facile puis un peu dans les rochers où il faut s'aider des mains de temps en temps. On fini par atteindre le bord du cirque de la solitude. Le cirque ressemble un peu à un quart d'entonnoir dans lequel il faut descendre, traverser à niveau dans le fond puis remonter de l'autre côté. De chaque côté il est équipé de chaines sur les parties les plus pentues. Par beau temps il ne présente pas de difficultés particulières et on peut traverser en 1h30 environ. Par mauvais temps c'est une autre histoire et il faut envisager de renoncer.

Une fois de l'autre côté on descend d'abord dans un petit pierrier puis on rejoint Asco par une longue descente par un sentier très facile.

Du refuge c'est d'abord une longue montée, d'abord en sentier et ensuite à travers les gros rochers où il faut parfois mettre les mains. Le dernier tiers est pénible car c'est une sente raide de terre et de petits cailloux où on dérape en permanence jusqu'au col Bocca Cruccetta.

Du col on traverse quasiment à niveau un couloir rocheux sous une barre rocheuse puis ça remonte facilement dans les pierriers jusqu'à la pointe des éboulis. On met environ 3 heures depuis le refuge.

De là c'est une très longue descente de presque 1200 mètres très raide dans les pierriers, les éboulis, les petits cailloux et les gros rochers. Quelques passages sont équipés de chaines tout en haut et presque tout en bas. Ce n'est que quand on traverse la rivière sur un petit pont qu'on retrouve une petite sente forestière qui mène à Asco en une grosse demi-heure. C'est environ 4 heures descente pénible.

Le sentier part du refuge d'Asco et grimpe raide dans la forêt puis dans les rochers. Après la partie raide ça serpente jusqu'au col Bocca di Stagnu avec quelques passages avec les mains. Ensuite il faut traverser dans les rochers toujours avec les mains jusqu'au col Bocca Muvrella.

Après le col ça descend dans un pierrier glissant et les rochers jusqu'au lac Muvrella. Après le lac ça continue en alternant pierriers, dalles et sentiers. On a quelques dalles équipées de chaines qui servent en cas de pluie. On fini par atteindre la passerelle où on peut descendre se baigner. De là on monte en 10 minutes jusqu'au refuge. Petite étape de moins de 5 heures.

Du refuge c'est une montée raide mais facile dans un sentier pierreux. Peu à peu ça se raidi et on passe sur des éboulis ou des rochers. Il faut une bonne heure et demi pour atteindre le premier col. Ensuite ça part à droite dans la barre rocheuse et on remet les mains. On part ensuite en traversée au bas des barres rocheuses et ça alterne petites montées et descentes. A un moment on passe un peu de l'autre côté des barres rocheuses puis on revient du côté du début. De là on descend un peu pour reprendre une montée raide dans un sentier de terre et de cailloux qui glisse. On termine cette montée par un peu de rochers puis c'est une petite traversée à niveau qui nous amène sur la dernière montagne qui domine la côte.

On rejoint un col par des gros rochers et ensuite c'est une longue descente en lacets dans un interminable pierrier. On passe par une source. Ensuite on traverse en radada un long passage avec des pierres, des dalles rocheuses et du sentier. On passe un petit ruisseau et on monte un peu pour passer devant les ruines d'une bergerie. Une dernière montée rapide dans le sous bois pour rejoindre un replat. Pour terminer c'est un sentier facile de terre avec quelques pierres pour finir. La source est à 100 mètres avant le refuge équipé des nouvelles douches et toilettes sèches.

Du refuge on descend d'abord un peu et on passe une faille rocheuse puis on prend un sentier facile à niveau puis qui fini par monter un peu pour rejoindre un replat avant de redescendre sur l'autre versant. On passe une bonne heure et demi dans les rochers en descente et en traversée où il faut encore s'aider des mains mais pour la dernière fois. Dès qu'on atteint la forêt le chemin devient beaucoup plus facile. On rejoint ainsi un large replat herbeux. De là on descend en lacets dans une forêt de petits pins. Au sortir de cette forêt le sentier file en quasi ligne droite peu pentue jusqu'au devant d'un pic rocheux. On grimpe légèrement pour atteindre un nouveau replat d'où on domine Calenzanna. La fin de la descente est longue et chaude.